[Résumé] Une pierre très précieuse

HRP : Vous pouvez mettre ici les résumés de l'évenement d'hier (Jeudi 9 Aout 2018) meujeuter par Angy d’après une promesse faites il y a deux ans ! o/

Promis, je fais mon propre résumé TRÈS vite !

Theme ::

Le bruit ambiant m'attire vers eux, la curiosité de comprendre et connaître ceux dont je n'aurais jamais l'occasion de saluer, dire combien tous on...mes remerciements, ils sont la pour toi...quand je ne le peux.
Bien sur nous sommes si proche mais si loin a la fois. Je peux toucher ta magie, tes brumes mais plus ta peau, n'y tes lèvres, cette vie et si cruel et j'espère que la seconde sera...meilleur.

J'entends les conversations sans y prêter attention, coucher contre ton cœur, je me laisse bercer par les paroles.
Je reconnais les voix, leurs voix, cette famille d'adoption, désormais je sais mettre des noms sur ces voix.
Seagg, Sriska, Sayhri, tant de nom qui commencent en « S », seraient ils des triplés ? J'en ris avant de fermer les yeux, écoutant ton cœur, cette joie ambiante, je sens que la Norn est avec toi.

Mais tu es tendu, au début je ne comprends pas depuis quand tu as peur de quelque boite ? Puis je comprends, la Sylvari, depuis le début tu ne l'aimes pas.
Toi seul sent son odeur, l'odeur du serpent, pourtant a cet instant elle est si différente, gentille, douce, timide, elle montre ses créations pour remercier tout le monde.

Et arrive celle qui est pour toi, une pièce maîtresse pour un maître forgeron, c'est mignon. Je me laisse porter par tes émotions, m'enroulant a ton cœur une nouvelle fois, mes pensées dérive, je me torture en pensant a ce que je ferais si j'étais a tes cotés.

Puis soudain je sens une douleur, pourquoi aurais-je mal ici ? Je me sens extrait de tes Brumes, la douleur est tout ce que je ressens quand des griffes m'encercle, il n'y a pas la douceur de tes gestes, n'y celle de tes écailles.
Arrive alors la lumière, les odeurs, je les vois tous, tu es face a moi, tu as l'air effrayé, furieux comme ce jour dans le stigmate et je réalises que c'est elle qui me tient, me serre, me plie a ses gestes.

C'est si douloureux, pire que le stigmate, pire que de ne pas te toucher, je hurles de douleur, je ne dois pas être là, je n'ai PAS a être la a l'extérieur et je vous entends tous hurler, mais rien ne m'importe, je veux que la douleur s'arrête et mon souhait est exaucé.

Je sens l'odeur des brumes, la légèreté et la chute pourquoi ton eau n'est pas la ? Pourquoi me laisses-tu tomber ?! Je cris après toi, je hurles ton nom et tu me laisses sans réponse !

Pourquoi ?!  

Et je m'écrases au sol.

Ma tête me fait mal, mon dos me fait mal, mes cotes me font mal et...alors que je gémis de douleur en essayant de me lever, j'entends des pas.
Pour la première fois je prêtes attention a l'endroit ou je suis et mon sang ce glace, ça n'est pas tes brumes.

Et...je la voix, une femme a la peau de lune et aux cheveux de sang, elle vient vers moi et je sens la même odeur qui vient de la Sylvari, je veux reculer mais elle est déjà là, elle rit en posant son pieds sur ma gorge, l’écrasant, la douleur si vive, si nouvelle se propage en moi tout comme l'air qui se tarit dans mes poumons.


Elle a un sourire carnassier et je sais qu'elle est comme toi.

« Tu serviras d’appât petite chose. Tu me serviras grandement et promis, tu pourras me regarder le dévorer. » Elle se lèche les lèvres et je ne veux pas que tu viennes me chercher, je veux que tu m'abandonnes, ne vient pas...est pitié de mon cœur, je ne peux pas voir ça.

J'essaye de griffer sa jambe pour qu'elle me lâche et je souffles de satisfaction et de soulagement quand elle grogne de douleur mais je peux respirer, enfin, je vois le dégoût dans son regard, une sauvagerie que je pries que tu n'es jamais au fond de tes yeux.

Puis elle se met a chanter, sur le coup je ne comprends pas et quand elle s'arrête, je les vois....

Ils rampent au sol, leur gueule grande ouverte, alors c'est ici que ça se termine ? Comme ça ?
Finir bouffé par...eux...

Je suis lâche, je fermes les yeux, met mes bras sur mon visage en me recroquevillant. Leur souffle fétide est sur moi, leurs mains glissent sur sa fourrure, ma crinière, sur mes cornes et...ils me traînent, mon cœur bat fort, mes oreilles sifflent et je serres les dents pour me taire.

Puis une voix d'homme se fait entendre, il parle avec la femme et les créatures les ignorent.

« Emporte le dans le nid, je veux qu'il soit au première loge quand ils se nourriront. »

« Oui, ma Reine. »

« Bon petit serviteur, mon plus fidèle et tu n'oublieras pas de nourrir l'enfant, j'en ai assez de l'entendre chouiner et ne le blesse pas. Après tout son cher père nous mangera dans la main pour lui. »

Elle a un rire triomphant et les créatures hurlent un mot a l'unisson : « Trouver ». Elle abandonne les lieux et il ne reste que l'humain qui agrippe par une corne, le bruit que fait mon corps sur le sol excite les créatures qui me griffes, me mordent a mon passage.

Je n'ai pas la force de bouger et...j'ai peur.

La ou je me trouve, il n'y a pas de lumière, j'entends les choses qui grondent, mordent des choses.
Et je ne peux rien faire d'autre que...d'attendre.

Combien de temps ai-je attendu avant d'entendre des voix ? Vos voix, vos cries, vos insultes mais j'ai peur de rêver, d'imaginer et j'entends ta voix a nouveau.

Nous voilà réunis et a nouveau si loin l'un de l'autre, je finis par sentir quelque chose de chaud sur mon bras, une patte de...lapin ?

J'observe l'animal qui dit être le pont de notre amour, j'aurais ris si je n'avais pas si peur de tout imaginer.
Le reste arrive si vite, les cris, les monstres qui se dévorent, qui dévorent l'humain et vous êtes tous la.

Un gentil Sylvari m'aide a marcher et il faudra que je le remercie convenablement la prochaine fois que je le vois, ah oui...ça n'arrivera jamais.
Il m'aide et tout le groupe et là, ainsi...qu'un drôle d'enfant, il semble vouloir aider mais que fait un enfant ici ?
Je repense a la discussion des deux « humains » et je comprends qui était le petit en question.
Ses grands yeux bleus regardent tout le monde et il montre la sortie.

Tout ce passe si vite ensuite, la fuite, le grognement d'un autre Léviathan, tu nous avales, nous protèges et je me sens mieux une fois dans tes Brumes.
Et enfin...je suis chez moi.

Et j'entends tes cris, tu combats et je ne peux rien faire pour t'aider.

Le temps passe et tu finis par les vomir tous et...moi aussi.

Je sens les odeurs comme avant, la chaleur, la texture sous moi, je...je suis...dehors ?

C'est un rêve, un songe, tout ça n'est pas...vrai. Si ?

Oui, ça l'est, je sens tes mains, vos présences, les odeurs et je veux t'embrasser mais le stigmate me rattrape, je saignes, je me tords de douleur, une magie se pose sur moi, on me fait boire quelque chose et...plus rien.


Je dors.

Encore...et encore.

J'entends un coq, un bruissement de papier, l'odeur de la vanille. Et...ton odeur, juste la.

Frottant mes yeux, j'observe les lieux et...je me sens bien.

Fronçant les sourcils, je me tâte, je suis entier, je sens ma magie, je sens ta magie, notre lien et la mais...le poids du stigmate que j'ai porté si longtemps...il a disparut ?

Tes brumes avaient stoppé la contagion.
Tes brumes avaient bloqué la magie draconique.
Tes brumes avaient été mon remède.

Et je comprends, le temps avait repris son court, mon corps avaient expulsés le stigmate qui rester dans mon sang.
Alors je ris, encore et encore.

J'étais guéris.

Tant de choses traversaient l'esprit de la jeune milicienne de Pommeville, alors qu'elle se retrouva seule dans son petit spot d'observation, sur un flanc de falaise donnant face à l'entrée d'Almuten et du hameau. Elle avait besoin d'être là, à cet instant.

Le ciel nocturne offrait une nouvelle fois le plus beau spectacle que Sayhri adorait voir par dessus tout : Une myriade de scintillements lointains, timides de leurs faibles éclats, mais sans pour autant en ôter toute sa magie. Alors que les yeux de l'asura fixèrent la voûte céleste surplombant le paysage nocturne du Lac Gendarr, son regard finit par dévier sur Pommeville et Almuten, observant des lumières qu'émettaient les torches éclairant les maisons et villages aux alentours. Ces petites flammes lointaines, qu'elle compara comme la vie se reposant paisiblement derrières les murs des habitations, lui fit rappeler à quel point l'existence était un cadeau merveilleux qu'il faut chérir, préserver à tout prix. Qu'importe le passé, seul comptait le présent et l'avenir.

La jeune Khyrm prit une grande bouffée d'air et soupira doucement, tremblotante et émue par la pensée que, quelque part parmi ces flammes de la vie, un ami ai retrouvé l'être le plus cher à ses yeux. Marr et Akash étaient à nouveaux réunis, tandis que Sriska et Kismis pouvaient continuer à vivre ensemble sans que la mort ne les sépare. Cette soirée signait la fin de la discorde injuste entre le maître forgeron et la créatrice de bijoux. Une nouvelle vie en communauté allait se dessiner entre les deux artisans aux grands cœurs, n'ayant plus aucunes raisons d'entrer en conflit désormais. Et tout cela a été rendu possible grâce au sang-froid et la cohésion des volontaires et amis du Maître-Forgeron du Canyon du Corbeau blanc pour cette mission des plus émouvantes.

L'asurette se remémora le début de cette soirée s'annonçant pourtant d'une note festive, alors que Kismis offrait de merveilleux bijoux de sa création auprès des présents, les remerciant d'avoir pu faire tout ce qu'il fallait pour que Sriska et la douce Sylvari soit de nouveau réunis. Puis cette voix, mielleuse et inconnue prenant la place de la compagne de Sriska, arracha Akash du corps de l'asura forgeron. Tous savait à cet instant que Kismis n'était pas la responsable, alors que Marr ne pouvait trouver la force de calmer sa fureur à la hauteur de son appétit vorace. La présence au sein de la douce sylvari avait quitté l'auberge, emportant Akash loin de l'asura forgeron, le mal était fait mais il n'était pas irréparable.

Tout les volontaires à la mission ont fait tout ce qui état en leur pouvoir de calmer un ami paniqué et furieux d'avoir perdu ce qui était le plus cher à ses yeux. Ses mots étaient déformés par la colère et, lorsque l'on avait conscience que cette colère cachait une intense détresse, il était naturel d'apporter son soutien, de répondre présent, même de faire front aux côtés d'un ami dans le besoin.

Le groupe composé de Vhalakya, Sriska, Marr, Seagg, Jerynd, O, Sam et Sayhri s'est mis en route dans une contrée à la fois étrange et glaciale, loin du doux hameau de Pommeville et de la Tyrie. Marr a révélé sa vraie forme et son passé, décrivant le lien si étroit et important qu'était Akash pour le Léviathan. Ce même lien matérialisé par un long fil a permit au groupe de progresser jusqu'aux sinistres grottes où d'étranges cris se mêlaient aux silhouettes agiles et sombres que la milicienne eu reconnut assez vite, terrifiée par ce qui décrivaient les monstres cachés dans les ténèbres.

Les créatures des Contes chantaient à la cantonade l'effrayant "Trouvé, trouvé... mangé, mangé." Leur simple présence dans ces grottes était un mystère dans l'esprit de l'asura. La peur a laissé place au courage lorsque les voix et les armes du groupe tonnèrent pour retourner la plus grande force des monstres contre eux. Les cris et bruits provoqués par tous ont attirés la nuée dévorante droit dans le piège habile du groupe. Marr a eu le repas et la satisfaction d'avancer de manière déterminante jusqu'à son but, suivant de près par le groupe, vigilant, prêt à secourir le Charr captif.

Sayhri songea à nouveau à cette étrange silhouette se tenant au dessus d'Akash, menaçante dans les souvenirs de la milicienne, mais pas immortelle. Le coupable a été sévèrement mordu par Sam puis repoussé par O' dans le raz-de-marrée de crocs et de griffes sombres, avides de sa chair. Justice avait été rendu tandis que le groupe se battait de toute ses forces pour faire reculer, réduire les monstres, jusqu'à ce que le dernier ne tombe vaincu.

Akash était finalement sauf tandis qu'un jeune enfant, à qui le prénom fut enlevé à la naissance, soit retrouvé par O'. Le groupe avait accomplit bien plus qu'un sauvetage : ils ont éliminé le responsable de la possession de Kismis, ont chassé les monstres venus d'un autre univers, et ont libéré deux âmes à la merci du mal sévissant dans ces étranges contrées qu'étaient les brumes. Le groupe quittait progressivement les grottes lugubres, évacuant Akash avec difficultés, tant que la traversée d'un pont sous une tempête glaciale rendait l'extradition difficile.

Sayhri revit le visage de cet enfant mystérieux, mais pourtant si doux, lui rappelant étrangement celui d'un très proche ami. Le jeune humain avait annoncé qu'il était le fils de deux souverains dont seule la mère portait le sinistre nom de "Reine rouge". Marr avait conté une légende relatant deux souverains, faisant le lien entre les parents de l'enfant et la Légende de la reine perfide et du roi oublié. Seagg a voulu offrir un présent au jeune prince, tandis que le groupe avait suivi l'initiative avec joie et douceur, reconnaissant et attendri par le concours mais aussi la situation du jeune monarque. Le groupe a montré son soutien auprès de l'enfant, soucieux de le savoir si près d'une mère insensible. L'asura se souvient que le jeune prince avait ressentit le retour de la Reine rouge. Sa présence et le danger avait forcé Marr à abriter le groupe depuis l'intérieur de sa forme des Brumes.

Une vision à la fois stupéfiante mais aussi magnifique, lorsque les yeux du groupe s'était ouvert sur un monde aquatiques pourvu de verdures et d'animaux semblables à ceux de l'Océan infini. Alors que le groupe pouvait visualiser, saisir la beauté de ce lieu apaisant, la bataille faisait rage à l'extérieur de l'enveloppe du Léviathan. Marr souffrait pour laisser le temps, la voie libre à Vhalakya de lancer un portail pour ramener toute l'équipe à Pommeville, loin de la Reine rouge et des monstres attaquant Marr, en sécurité.

Akash était souffrant, mais les soins apportés et l'attention de tous ont permis de stabiliser le Charr miraculé de la stigmatisation. Kismis et Sriska était de nouveau ensemble. L'équipe avait réussi à revenir tous sains et saufs. Le calme était revenu dans le doux hameau de Pommeville.

Sayhri était près d'un petit feu et abandonna la douce vision de son paisible foyer. Elle chercha ses mots pour décrire sa déception, l'absence de Léandra à cette mission, alors que la milicienne avait tout les mérites pour ses qualités de protectrice et fière combattante. "La fierté était passée au dessus de son devoir." Songea Sayhri, tandis qu'elle observa Pommeville une nouvelle fois, devant ce rapport assez contracté pour faciliter la lecture d'Henry. "L'essentiel est que tout le monde soit sauf.". Étrangement, ni le prénom de Léandra, ni son comportement, ne sera mentionné dans le rapport déposé dans les suivis de mission de la M.I.L.I.C.E.

Son communicateur sonna doucement et la fit revenir à la réalité. Mhynha cherchait à la joindre, sans doute inquiète de son absence à la maison. Elle répondit rapidement à l'appel, rangea ses affaires, éteignit le feu et rentra vers sa maison. Durant sa marche, l'asura ne souhaita qu'une chose, que plus rien de grave n'arrive à sa grande famille.